Le Centre des monuments nationaux, chargé d'animer, gérer et ouvrir la visite de la centaine de monuments propriétés de l'état qu'il gère, met le pied à l'étrier concernant l'accessibilité des édifices aux personnes en situation de handicap.
Le Centre s'est vu allouer la somme de 40 millions d'euros dans le cadre du plan de relance économique mené par l'état Français.
Delphine Christophe, la Directrice de la conservation des monuments et des collections, a détaillé les chantiers actuels et à venir sur les monuments et on ne peut que reconnaître qu'une véritable politique de mise en accessibilité des bâtis a été mise en place, à Paris comme en Province.
L'état des lieux des travaux montre en effet que l'accent a été mis sur l'accessibilité des lieux aux personnes handicapées.
Sur l'Arc de Triomphe, la terrasse a été rendue accessible grâce à deux ascenseurs destinés aux personnes à mobilité réduite. Sur cette terrasse, un cheminement surélevé permet aux visiteurs en fauteuil roulant de profiter du panorama. Il n'y a néanmoins pas encore possibilité pour les personnes à mobilité réduite d'accéder au pied du monument, ce sur quoi le CMN travaille mais rencontre des difficultés inhérentes à la configuration souterraine de l'accès.
A Paris toujours, la nef du Panthéon a été rendue accessible avec une médiation tous handicaps. Reste encore à rendre les tombeaux des Grands Hommes et Femmes accessible. C'est là un des grands objectifs de la CMN.
En province également la mise en accessibilité des monuments s'accélère : le château de Bussy-Rabutin en Bourgogne deviendra totalement accessible à la fin de l'année 2021, l'accessibilité du monastère royal de Brou a été mis aux normes de confort et de qualité d'usage, de même pour le château de Ferney dont le cheminement a été revu et les visites adaptées aux besoins des personnes sourdes et aveugles.
Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres mais il nous paraissait important de montrer les actions mises en place afin de rendre les monuments accessibles. Ces derniers sont souvent injustement considérés comme des lieux dont la dimension historique justifiait le manque d'efforts dans le but de les rendre inclusifs.